Présentation de l'exposition

À bout de mer
Habiter la mer et déshabiller la côte et réciproquement
Membres de l’équipe de recherche d’À bout de mer :
JULIE CHAFFORT (artiste)
LILIAN FROGER (historien de l’art et du design)
LAURELINE GALLIOT (designer)
LÉAH GEAY (artiste)
THOMAS PAUSZ (designer)
CAMILLE DE SINGLY (historienne de l’art et du design)
LOUISE COLLET (artiste)
SYLVIE UNGAUER (artiste et enseignante à l’EESAB)
et les étudiant.e.s de l’EESAB :
ONDINE BERTIN (M1 art)
QUENTIN HIDRIO (M2 design)
COLINE LE MOINE VEILLON (M2 art)
THÉO SAUVÉ (M1 art)

L’exposition À bout de mer est le résultat d’un projet de recherche, initié en 2019 par Sylvie
Ungauer, artiste et enseignante à l’EESAB, Ecole Européenne Supérieure d’art de Bretagne, et
Camille de Singly, historienne de l’art et du design. « Habiter la mer et déshabiller la côte et
réciproquement », telle était la formule qui a guidé les premières intuitions de ce projet visant à
réfléchir au devenir de l’homme sur le littoral, selon une approche articulant savoir scientifique, formes
artistiques et design critique. Il s’agissait d’étudier, de fantasmer et de penser la façon dont l’homme
habitera dans le futur ce bout de mer. L’équipe de recherche était volontairement pluridisciplinaire,
associant designers, artistes, cinéastes et théoriciens, ainsi qu’un groupe d’étudiant.e.s de master à
l’EESAB, site de Brest. Plusieurs journées d’études et de découverte du littoral ont également permis
de se familiariser avec le territoire maritime et de prendre connaissance de recherches menées
actuellement par des scientifiques de l’IUEM (Institut Universitaire Européen de la Mer), sur le campus
universitaire de Plouzané.
L’exposition À bout de mer rend compte d’une année de recherche et d’échanges entre les douze
membres de l’équipe du projet, ayant conduit à la production d’oeuvres aux formes multiples : films,
objets, pièces sonores, écrits, dessins. On y croise des sirènes qui slament, des artistes
cherchant à communiquer avec les dauphins, un Wilder Mann masqué dansant sur la mer gelée, de
mystérieux hommes-coquillages et des fantômes d’algues du XIX e siècle. Réalité et fiction y cohabitent
souvent, tant les frontières entre les deux sont particulièrement malléables dès que l’imaginaire marin
entre en jeu.
Pour accompagner cette exposition, une publication sur l’ensemble du projet À bout de mer est à
paraître en octobre 2020. Cette édition présentera les différentes étapes de recherche et regroupera la
documentation sur les œuvres et objets produits.

Commentaires