Automne 2019 - travail de recherches et d'expérimentations

A l’automne 2019, Sylvie Ungauer met en place des rendez-vous collectifs hebdomadaires avec les étudiants et Léah Geay pour le suivi des projets. Nous constituons un corpus de notes d’intentions sur les envies de chacun et sur l’avancée des projets. En parallèle les intervenants extérieurs postent des documents sur un drive. Une correspondance par mail s’établit. Ils sont échangés et discutés lors de ces rendez-vous.

Etudiants :
  • Margaux Daniel a le projet de redonner de l’attrait à un tapis, des objets du quotidien en les disposant sur l’estan pour qu’ils se transforment par le dépôt de matière, au gré des marée . Elle travaille en collaboration avec Charlotte Corporeau sur le site de la pointe du Château.
  • Théo Sauve part 10 jours à Tanger pour explorer cette ville du littoral méditerranéen : un maître mot : regarder la mer avec différents point de vue dans la ville.
  • Quentin Hidrio, l’estran, lieu d’amours post-apocalyptiques, et objets érotiques.
  • Coline Le Moine-Veillon, produit un travail d’écriture et de musique autour d’un village qu’elle connait bien, où elle a grandit en bord de mer.
Les artistes/designers:
  • Julie Chaffort met en place projet vidéo HIVER en Norvège sur le Fjord de Trondheim dans le couvent de sœurs cisterciennes Tautra Maria Kloste. Elle sera accompagnée de Laureline Galliot. Sous la forme du documentaire-fiction, elles part vivre au monastère afin d’affronter, le silence, le rituel, la solitude, l’enfermement, la dévotion, tout en travaillant la notion de chute.
  • Laureline Galliot, en parallèle de son implication dans le film de Julie, elle prévoie de produire des objets autour de la question de la pêche responsable que pratique les sœurs du monastère.
  • Thomas Pausz, travaille sur une fiction / monde virtuel fait de visualisations 3D et d'images plus low tech de l'écosystème Salicorne - Diatomées - Soleil – Mer.
  • Léah Geay, travaille sur une fiction filmée autour d’une nouvelle espèce les MMM, proche de coquillages, habitants de la côte, qui utilisent un langage de signes colorés en collaboration avec Olivier Gauthier, chercheur de l’IUEM, spécialiste en écologie numérique, écologie benthique.
  • Sylvie Ungauer, travaille à l'écriture de deux fictions qui évoquent pour l'une la migration d'un gastéropode marin transexuel naturel, de la côte est des Etats-Unis jusque dans la rade de Brest et de la vie et la migration de genre d'une ex-fabricante de combinaison de plongée bretonne.
Les théoriciens :
  • Camille de Singly, travaille sur les premières représentations d’algues au XIX ème siècle par Anna Atkins, première femme photographe, en lien avec le design d’aujourd’hui.
  • Lilian Froger, fait des recherches sur un projet de Ant Farm, Dolphin Ambassy qui est une plateforme flottante créé pour étudier le langage des dauphins. Il dirige ses recherches sur une expédition effectuée par deux membre du collectif au Mexique dans les années 70 avec des scientifiques.
En projet pour février 2020
Une restitution d’étape est prévue au mois de février durant le festival Longueur d’ondes : Festival Longueur d’ondes du 4 au 9 février 2020.
En effet un spectacle sonore est travaillé collectivement avec le groupe d’étudiants et Sylvie Ungauer. Le principe est de récolter des sons des différents participants pour construire une forme scénique diffusée en live durant le festival. Les protagonistes du projet sont présents. Le processus est en cours.

En parallèle, une journée d’étude est prévue à la bibliothèque de La Pérouse où chacun présente l’avancée de ses travaux. C’est l’occasion de réinviter les scientifiques pour afin d’échanger et aussi Loïc Le gall, directeur du Centre d’art Passerelle. Dans un deuxième temps il s’agira de définir la restitution finale de la recherche : édition, exposition.

En projet pour juin 2020
Restitution finale, une exposition au Centre d'art Passerelle?


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